La tempête hivernale qui s’est déroulée du 23 au 25 janvier dans l’Est du Canada a causé 39 millions de dollars (M$) en dommages, indiquent des données de Catastrophe Indices and Quantification (CatIQ), relayées par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).

Selon CatIQ, la plupart des dommages sont survenus au Québec (26 M$), au Nouveau-Brunswick (11 M$) et en Nouvelle-Écosse (2,1 M$) le 24 janvier. Les couts se sont élevés à 270 000 $ à l’Île-du-Prince-Edouard.

Près de 60 000 résidents à travers les provinces ont été privés d’électricité, dont 42 000 au Québec, dit Hydro-Québec. Plusieurs routes de Montréal ont été inondées. Il y a aussi eu des véhicules submergés à Miramichi au Nouveau-Brunswick.

En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, des vents violents ont causé des pannes de courant. Un immeuble d’appartements a dû être évacué à Moncton parce que les vents avaient arraché une partie de la toiture, atteste le BAC. Des inondations sont survenues à la suite d’abondantes pluies dans plusieurs régions du sud du Nouveau-Brunswick, menant à des évacuations et la fermeture de routes.

Plus d’investissement des gouvernements

« Alors que les couts financiers des changements climatiques augmentent, le BAC milite pour que tous les ordres de gouvernement investissent davantage pour atténuer les répercussions futures des conditions climatiques extrêmes et renforcer la résilience face à leurs effets dévastateurs », soutient l’organisme.

Le BAC émet plusieurs recommandations pour atténuer les effets de ces évènements, de nouvelles infrastructures pour protéger les collectivités des inondations et des incendies, l’amélioration des codes du bâtiment, une meilleure planification de l’aménagement du territoire et des mesures incitatives pour cesser le développement résidentiel et commercial dans les zones à risque élevé.

3 $ du gouvernement pour chaque dollar des assureurs

Le BAC tient à rappeler que les assureurs ne sont pas les seuls à assumer les couts des dommages causés par des évènements météorologiques extrêmes. « Pour chaque dollar versé en indemnités d’assurance pour les résidences et les entreprises, le BAC estime que les gouvernements canadiens versent 3 $ pour réparer les infrastructures publiques endommagées par le mauvais temps », souligne-t-il.