La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice actuariel climatique (IAC), mesure de surveillance des tendances climatiques, a atteint 1,20 pour le Canada et les États-Unis, selon les plus récentes données, incluant celles de l’été 2019. Elle a ainsi établi un record pour un sixième trimestre consécutif.

En effet, en incluant les toutes dernières données disponibles, on constate que cette moyenne était passée de 0,96 au printemps 2018, à 1,00 à l’été 2018, à 1,04 à l’automne 2018, à 1,13 à l’hiver 2018-2019 puis à 1,18 au printemps 2019.

 

« L’accentuation des extrêmes climatiques et la montée du niveau de la mer se maintiennent selon les récentes mesures saisonnières », a commenté Doug Collins, président du groupe de travail sur l’indice climatique.

L’indice actuariel climatique du seul été 2019 a été établi à 1,48 pour le Canada et les États-Unis. C’est à la suite de l’ajout de cette donnée saisonnière que la moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été établie à 1,20 à partir de l’été 2019.

Six variables combinées

L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles de six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les hautes et les basses températures, les pluies abondantes, la durée des sècheresses, les vents forts, et le niveau de la mer.

L’IAC a été conçu pour « présenter aux actuaires, aux décideurs et au grand public des données objectives concernant les variations de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes au cours des récentes décennies ».

Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries.