Excel propose à ses conseillers un formulaire qui leur permet de répondre à toutes les exigences de la conformité au moment de transiger avec un client, avec quelques signatures en plus.Sexy la conformité? Il n’y a pas foule aux tournées des agents généraux. Encore moins pour les sujets arides. Plus de 350 conseillers sont pourtant venus assister au lancement d’un formulaire de conformité, à Québec, Sherbrooke et Laval. Cette dernière session accueillait à elle seule 125 personnes. Pour un lancement de produit, ils seront une soixantaine en moyenne, a-t-on confié chez Force Financière Excel.

C’est avec intérêt et peu de confrontation que les conseillers ont suivi les développements de cette nouvelle pratique qui changera leur façon de faire, a pour sa part précisé le président d’Excel, James McMahon. Avec ce formulaire développé pour Excel par la firme Mayhews & Associates, M. McMahon vise à uniformiser les pratiques de son réseau en conformité.Lors de ses rencontres avec le client, le conseiller pourra lui faire signer son bilan et son profil de risque. Même une section permet au conseiller de montrer patte blanche quant aux lignes directrices de l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes. Au gré des réponses et des signatures, le conseiller se protégera à l’égard du blanchiment, des activités terroristes, des renseignements personnels, etc.

Des formulaires de conformité existent déjà chez les assureurs. Pourquoi un autre? M. Mailloux trouve les formulaires actuels incomplets. La plus grande lacune qu’il observe : l’absence d’un questionnaire sur le bilan du client.

L’entente entre Mayhew et Excel n’est pas exclusive. Si ce premier essai s’avère concluant, la firme Mayhews étendra la formule à d’autres organisations, confie son président Michel Mailloux.

Pour l’heure, les conseillers ne sont pas forcés d’utiliser le nouveau formulaire chez Excel. Ils y sont incités, précise toutefois M. MacMahon qui met l’accent sur les bons côtés de cette nouvelle pratique. « La pochette favorise la mise à jour des dossiers et les ventes croisées. Au cours de l’année, nous inciterons les conseillers à l’utiliser et nous croyons que dans un an, la plupart le feront », soutient M. McMahon.