Pour réaliser ses projets en technologie, Yan Charbonneau a embauché des programmeurs qui travaillent dans une entité distincte du groupe.

Par cet investissement, qu’il affirme être dans la haute fourchette des six chiffres, M. Charbonneau veut informatiser ses processus. Il ne remplacera pas les logiciels externes qui fonctionnent bien. Il veut toutefois en venir, par exemple, à développer son propre espace client, qui rassemblerait les protections d’assurance de dommages, les couvertures d’assurance vie, mais aussi les opérations bancaires d’un client.

Autre avantage de ces investissements en technologie, la possibilité de faire des ventes croisées. Il y en a déjà qui se font, dit M. Charbonneau. « On a un intérêt à le faire. On travaille fort pour bien servir le client. Les banques le font et elles continueront à le faire. Nos employés ne le font pas pour des bonis. Notre relation avec le client est différente. »

Se parler entre entrepreneurs

M. Charbonneau a aussi révélé au Journal de l’assurance qu’il fera partie du comité technologique que met en place le Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ). Lors de l’entrevue, il en a profité pour lancer un appel aux secteurs de l’assurance vie. Il souligne que les propriétaires de cabinets de courtage se parlent de divers enjeux entre eux, ce qui est moins le cas en assurance vie.

« Le courtage doit s’unir dans les deux sphères. En assurance de dommages, toutes les raisons sont bonnes pour se parler, que ce soit pour la fonctionnalité d’un système de gestion de courtage ou autre. Ça commence à se faire en assurance vie. Il y a pourtant beaucoup d’unification à faire autour du thème de l’indépendance. On a besoin de se parler entre nous. La table des grands cabinets du RCCAQ est un autre exemple de lieu où l’on peut débattre de divers sujets. C’est essentiel pour des entrepreneurs comme nous. »