La tempête du 15 novembre survenue dans le sud et le centre de l’Ontario a causé des dommages assurés de 87 millions de dollars, selon la firme d’évaluation des risques Catastrophe Indices and Quantification inc. (CatIQ). La plupart des dommages ont été causés à des biens personnels, a ajouté le Bureau d’assurance du Canada (BAC), qui a partagé ces données. 

La tempête a frappé la région du Grand Toronto et de Hamilton, ainsi que les régions de Niagara, de Muskoka. Les rives du lac Érié et du lac Ontario ont aussi été secouées. Les vents dépassaient les 100 km/h dans de nombreuses régions et les fortes averses localisées ont causé d’importants dommages et inondations. 

Plus de 540 000 foyers ont été privés d’électricité dans le sud et le centre de la province ontarienne au plus fort de la panne et plus de 50 000 résidences sont demeurées dans le noir jusqu’au mardi 17 novembre. Les vents ont causé des dommages aux voitures, aux toitures et à certains bâtiments. Une tornade a aussi frappé dans le nord de Georgetown lors de cette période. 

« Nous devons prendre des mesures pour mieux nous défendre contre les impacts initiaux et croissants de notre changement climatique, dit Kim Donaldson, vice-présidente du BAC en Ontario. Les conséquences dévastatrices des phénomènes météorologiques violents se produisent plus fréquemment et avec plus d’intensité. Nous devons être mieux préparés et adaptés, ajoute-t-elle. Bien que le BAC soit en mesure de rendre compte des dommages assurés causés par ces tempêtes, le coût économique total pour les citoyens, les assureurs et les gouvernements sont toujours plus élevés ». 

C’est pourquoi les propriétaires doivent prendre des précautions pour minimiser les dommages potentiels et protéger leurs propriétés, poursuit Mme Donaldson. « Ils devraient également comprendre leurs polices d’assurance et savoir s’ils ont une couverture terrestre contre les inondations », souligne-t-elle. 

Les citoyens et les assureurs partagent le coût des dommages causés par les intempéries, mais le citoyen doit souvent débourser plus cher que le montant de sa réclamation pour réparer sa maison et les infrastructures publiques, termine Mme Donaldson.