La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice actuariel climatique (IAC), mesure de surveillance des tendances climatiques actualisée tous les trois mois, a atteint 1,19 pour le Canada et les États-Unis, selon les plus récentes données divulguées, incluant celles du printemps 2020.

 

L’indice actuariel climatique du seul printemps 2020 a été établi à 0,54 pour le Canada et les États-Unis. C’est à la suite de l’ajout de cette donnée saisonnière que la moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été mise à jour.

Cette moyenne a ainsi atteint un « nouveau sommet », disent les actuaires en charge de l’indice, dans un communiqué. Le fait que celle-ci continue de s’éloigner de zéro, qui est la valeur de base de l’indice pour sa période de référence de 1961 à 1990, démontre que les extrêmes climatiques et la montée du niveau de la mer s’accentuent.

Il est à noter que les données du printemps 2020 incluent des données accessibles depuis peu sur le niveau de la mer au Canada en 2019, disent les actuaires.

« L’Indice actuariel climatique présente les principales conditions climatiques des États-Unis et du Canada de manière transparente, objective et repose sur des données scientifiques. C’est une référence de choix pour ceux qui débattent des politiques climatiques », a dit Doug Collins, président du groupe de travail sur l’indice climatique, dans le cadre de la divulgation de ces nouvelles données.

Six variables combinées

L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles recueillies depuis 1961 pour six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.

L’IAC a été conçu pour « présenter aux actuaires, aux décideurs et au grand public des données objectives concernant les variations de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes au cours des récentes décennies ».

Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries.