Dans un bref retour sur les catastrophes survenues en 2024 à travers le monde, Munich Re souligne qu’au Canada, les pertes dues aux catastrophes naturelles durant l’année ont été les plus élevées enregistrées depuis 1980. 

En examinant la situation à l’échelle mondiale, l’entreprise note qu’« il est frappant de constater que, sur le long terme, les périls non majeurs (inondations, feux de forêt et orages violents) alimentent de plus en plus la tendance à la hausse des pertes, tandis que les risques majeurs comme les cyclones tropicaux et les tremblements de terre continuent d’être des sources de volatilité des pertes ».

Les catastrophes naturelles ont causé des pertes assurées de 140 milliards de dollars américains (GS US) dans le monde en 2024. Les pertes totales sont estimées à 320 G$ US. À l’échelle mondiale, seulement deux années depuis 1980 ont été plus coûteuses. 

Les ouragans

Les catastrophes météorologiques ont été responsables de la majeure partie des pertes, représentant 93 % des pertes totales et 97 % des pertes assurées. Munich Re cite les ouragans Helene et Milton, ainsi que le tremblement de terre de magnitude 7,5 survenu au Japon le jour du Nouvel An, comme étant les catastrophes naturelles les plus dévastatrices de l’année. 

« L’Amérique du Nord, y compris l’Amérique centrale et les Caraïbes, a une fois de plus enregistré la part la plus élevée des pertes mondiales liées aux catastrophes naturelles, avec une proportion plus importante qu’à l’habitude, soit environ 60 % des pertes totales, contre une moyenne de 54 % sur 10 ans. Les pertes totales se sont élevées à environ 190 G$ US, dont environ 108 milliards étaient assurés », écrivent-ils. « Les orages violents ont également causé d’énormes dégâts. » 

Au Canada, Munich Re affirme que les pertes causées par les catastrophes naturelles en 2024 ont été les plus élevées depuis 1980. Le réassureur mentionne les inondations provoquées par les restes de l’ouragan Debby, les feux de forêt dans le parc national Jasper, ainsi que la tempête de grêle de Calgary, identifiée comme la cinquième catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire du Canada.