Le restaurateur après-sinistre Steamatic Canada a ajouté de nouveaux franchisés au Nouveau-Brunswick et en Alberta, le rendant ainsi présent partout au Canada.
L’objectif de l’entreprise est de poursuivre la croissance, explique sa présidente Nancy Raymond, jointe par le Portail de l’assurance pour faire le point sur l’expansion de son entreprise.
« Nous avions visé l’Ontario et les Maritimes pour 2020, cependant, nous avons été approchés par des entrepreneurs de l’ouest Canada, notamment en Alberta, à Edmonton et tout récemment à Calgary. Cette dernière franchise marquera notre quarante-cinquième au Canada », dit Mme Raymond.
La présidente ne cache pas ses ambitions de croissance. « Nous comptons être un des tops joueurs nationaux. Notre vision d’être le choix incontesté de l’après-sinistre partout au Canada nous pousse à maintenir le rythme de croissance », mentionne-t-elle.
Pour suivre le rythme de la croissance, Steamatic a procédé à l’embauche de Martin Michaud comme directeur technique pour l’est du Québec, de même que l’inspecteur en bâtiment Maxime Lepage à titre de directeur de l’estimation. Le restaurateur cherche toutefois à pourvoir des postes de directeurs des opérations au Québec et dans les Maritimes, en Ontario et dans l’Ouest canadien, en plus d’un directeur régional.
Stupeur et tremblement
L’annonce de l’acquisition de la firme de restauration après-sinistre Restauration On Side par Intact Corporation financière a suscité de vives discussions dans l’industrie, cet automne. Pour Steamatic Canada, « il est difficile de se prononcer. Bien qu’un de nos franchisés a perdu un volume significatif, ce qui a bien entendu eu des répercussions sur son entreprise, d’autres se sont vus ajoutés aux listes dans certaines régions. La crainte de certains de nos franchisés, mis à part la perte de volume, est le départ d’employés qui seraient tentés de joindre une grosse corporation. En situation de pénurie de main-d’œuvre, nous ne pouvons que les comprendre », dit Mme Raymond.
« Ce qu’il faut par contre se rappeler, c’est que tous les assureurs sont à la recherche de partenaires performants, efficaces et fiables. La qualité du service passe sans contredit par une gestion rigoureuse des dossiers de réclamations par le restaurateur, les communications entre les divers intervenants et le professionnalisme des équipes », ajoute-t-elle.
Urgence climatique : une niche à saisir
La présidente note une certaine tendance selon laquelle des entreprises de construction se convertissent en restaurateur après-sinistre, flairant la bonne affaire.
« Il y a certainement de nouveaux entrepreneurs généraux qui décident de saisir l’opportunité de se lancer dans l’industrie de la restauration, notamment en raison des évènements météorologiques. Toutefois, ce n’est qu’un certain pourcentage qui décidera d’en faire leur principale orientation d’affaires, car il y a une grande différence entre un entrepreneur général et un restaurateur spécialisé en après sinistre », prévient Mme Raymond.