Alors qu’en Europe, la vente d’assurance de dommages en ligne représente 40 % des ventes totales d’assurance, cette tendance forte s’amène au Québec, selon un sondage réalisé par SOM pour le compte de la Corporation des assureurs directs de dommages du Québec (CADD).

Ainsi, 40 % des consommateurs interrogés affirment qu’ils magasineront en ligne lors de leur prochain renouvellement d’assurance. Cette proportion atteint même 60 % chez les 18-34 ans. Quatre consommateurs sur cinq considèrent être bien informés au sujet de leur assurance auto et habitation.

Selon le sondage, 44 % des consommateurs affirment qu’ils seraient à l’aise de conclure l’achat au complet d’une assurance auto par Internet, sans l’intervention d’un agent.

À noter également, 96 % des consommateurs ayant demandé une soumission d’assurance auto sur Internet se disaient satisfaits du processus d’achat en ligne. Ils sont 74 % à estimer que l’assurance auto est un produit simple à comprendre.

« Prêts à répondre aux besoins de notre clientèle »

« Dans une optique de protection du public, la notion de conseil et d’accompagnement sera toujours rendue disponible par notre industrie, a mentionné Michel Laurin, président du Conseil d’administration de la CADD. Malgré la croissance du marché en ligne, nos clients auront toujours l’option de parler à un conseiller rapidement, que ce soit en ligne, en personne ou par téléphone, et ce, dès qu’ils en ont besoin. »

« L’industrie de l’assurance de dommages directe évolue et nous sommes prêts à répondre aux besoins de notre clientèle en offrant des produits en ligne, le tout, dans un cadre clair, sécuritaire et responsable, tel que proposé par l’AMF », a-t-il ajouté.

Oui à un encadrement de l’AMF

La CADD réitère l’importance pour l’industrie d’évoluer vers la vente en ligne et appuie l’ensemble des onze orientations retenues par l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans son rapport d’avril 2015 sur l’encadrement de la vente d’assurance par Internet.

« Nous sommes d’avis que tous les produits d’assurance de dommages devraient pouvoir être vendus par Internet, comme c’est le cas en Europe et aux États-Unis. Nous voulons que la législation à cet effet soit modernisée, afin de répondre à ce besoin de plus en plus présent chez les consommateurs, tout en leur offrant un cadre sécuritaire et en les protégeant adéquatement », a souligné pour sa part Denis Coté, directeur général de la CADD.