Aon vend encore.

Son but : faire accepter son rachat de Willis Towers Watson (WTW) par les autorités réglementaires. La Commission européenne n’est pas la seule à craindre que la fusion des deux géants réduise la concurrence sur les marchés d’assurance et de réassurance dans lesquels ils sont présents. C’est aussi le cas des autorités australiennes ou encore du département de la Justice des États-Unis.

2 autres accords de vente

Afin de « répondre à certaines questions soulevées » par ce dernier, Aon a annoncé ce 3 juin avoir signé un accord pour vendre ses activités de retraite aux États-Unis à l’entreprise d’investissement privée américaine Aquiline Capital Partners. Le courtier a aussi signé pour vendre les activités de Aon Retiree Health Exchange à Alight Solutions, qui faisait partie d’Aon Hewitt jusqu’en 2017.

Dans le cadre de l’accord avec Aquiline, Aon se départira de l’administration des retraites aux États-Unis, de son activité de base de conseil en retraite aux États-Unis, de la partie américaine de son activité de conseil en retraite internationale, ainsi que de plusieurs solutions et outils, dont Risk Analyzer.

Si le rachat est approuvé

Aquiline et Alight verseront à Aon une contrepartie brute totale de 1,4 milliard de dollars américains (G$ US). Toutefois, comme pour les autres accords signés, Aon ne leur vendra ses activités que s’il obtient le feu vert pour acquérir Willis Towers Watson.

Le courtier souhaitait conclure l’achat de WTW lors des six premiers mois de 2021. Il indique maintenant viser une clôture « dès que possible lors du troisième trimestre » de cette même année.