La division de réassurance d’Aon et celle de Guy Carpenter ont conclu un partenariat avec la firme technologique The Institutes RiskStream afin de numériser leurs transactions dans le but « d’améliorer l’efficacité du processus de placement de risques en réassurance ».

En utilisant un système de registre distribué, dont l’une des formes est la chaine de blocs (blockchain), les réassureurs pourront profiter d’un flux simplifié et d’une meilleure de vérification des données, notamment, afin de réduire les couts à travers le marché.

Les tests effectués

Les entreprises, avec RenaissanceRe et Everest Re, ont fait l’essai du registre distribué pour envoyer et recevoir des soumissions. Les tests se sont avérés un succès, selon elles.

 « Il y a eu beaucoup de bruit autour de la blockchain dans notre secteur, mais peu de résultats à ce jour. C’est un cas d’utilisation très pratique parfaitement adapté à une blockchain ; plusieurs parties ont ajouté des données, en s’appuyant sur les dernières jusqu’à la formation d’un contrat convenu par consensus. Cette version unique partagée de la vérité apporte une efficacité immédiate au processus tout en jetant les bases d’une automatisation intelligente des contrats pour les processus en aval », a déclaré Bob Olson, chef de l’information pour la division de réassurance d’Aon.

La prochaine phase de développement

Aon et Guy Carpenter affirment que le projet en est désormais à sa prochaine phase de développement, confié à une équipe de RiskStream constituée de représentants d’assureurs, de courtiers et de réassureurs. Les entreprises précisent que la prochaine phase a pour objectif de « numérique le placement de risques de réassurance avec le but général d’améliorer les interactions entre le marché de la réassurance en créant des méthodes de structure numérique pour que les cédants, les courtiers et les réassureurs puissent gérer les traités ».

Bien que le secteur de la réassurance ait bien réussi à implanter des écosystèmes numériques, il reste du travail à faire pour la numérisation de la partie transactionnelle du processus, soutiennent Aon et Guy Carpenter.
« La technologie de grand livre distribué peut potentiellement réduire les couts, simplifier les processus et accroitre la sécurité des données dans tous les domaines de la gestion des risques, et la réassurance, en particulier, bénéficiera considérablement de cette technologie, affirme Christopher McDaniel, président de RiskStream. La meilleure solution pour le marché et pour les acheteurs de réassurance consiste à construire une solution performante aux côtés des courtiers, des réassureurs et des assureurs. Chacun a un rôle vital à jouer et le DLT peut apporter une efficacité à tous les participants. »