En formant ses membres à rencontrer leurs candidats électoraux locaux, l’Association des courtiers d’assurances du Canada (ACAC) cherche aussi à mesurer combien d’entre eux ont été sensibilisés aux enjeux de ce mode de distribution.

Dans un guide spécialement conçu pour l’occasion, le lobby des courtiers enjoint ses membres à s’assurer « qu’ils comprennent les contributions importantes apportées par les courtiers à l’économie et à la communauté. Soulignez le travail que nous effectuons pour protéger les consommateurs d’assurance », peut-on y lire.

Comment s’y prendre

L’Association encourage ses membres qui souhaitent s’impliquer auprès du ou des partis de leur choix à organiser des rencontres avec les différents candidats, à s’impliquer, à verser une contribution personnelle et à assister aux évènements. « Commencez à établir une relation avec votre futur député qui appuie nos efforts de plaidoyer importants au nom de tous les courtiers d’assurances et les consommateurs partout au Canada », conseille le syndicat.

L’ACAC demande également à ses membres, lorsqu’ils rencontrent un ou plusieurs candidats, de leur en faire part dans un formulaire qui leur est distribué. En fait, dans celui-ci, le lobby souhaite savoir si les candidats sont en faveur de ce qu’il demande.

Les demandes des courtiers

Ce que l’Association demande lors des élections fédérales, c’est d’assurer que la séparation entre les banques et les assureurs reste en place. « La protection des consommateurs est un principe auquel les courtiers d’assurances accordent la plus haute importance », affirme le syndicat dans son guide de sept pages.

L’Association rappelle dans son document que l’article 416 de la Loi sur les banques fait en sorte que la vente de produits d’assurance est interdite où des « facilités de crédit » sont offertes.

L’ACAC demande aux formations politiques de « continuer de soutenir les principes de protection du consommateur et de saine concurrence » au sein du secteur financier. De plus, l’Association souhaite qu’un système de traitement des plaintes soit instauré en cas d’infraction à la Loi sur les banques.