Selon un récent rapport d’A.M. Best, les pertes assurées liées au tremblement de terre qui a touché le centre de l’Italie le 24 août dernier devraient atteindre seulement 10% des pertes économiques totales.

Bien que les pertes économiques demeurent incertaines, le séisme peut être comparé en termes d’ampleur à celui de L'Aquila en 2009 qui avait entraîné des pertes d'environ 4 milliards de dollars canadiens. Les pertes assurées s’étaient élevées à environ 14% de ce montant, soit 56 millions de dollars.

Le risque de tremblement de terre reste fortement sous-assuré en Italie, où il n'existe aucun programme d’assurance contre les catastrophes naturelles. La couverture contre le tremblement de terre n’est pas obligatoire et existe seulement comme une extension de l'assurance incendie.

Taux de pénétration entre 1 et 2 %

« Le taux de pénétration de l'assurance contre les tremblements de terre à travers l'Italie demeure très faible, les estimations étant comprises entre 1 et 2%. Aussi, la responsabilité de l'industrie de l'assurance est relativement limitée dans un événement catastrophique tel que celui-ci », souligne le rapport d’A.M. Best.

Pour la plupart des assureurs, les pertes ne sont donc pas susceptibles d'être suffisamment élevées pour déclencher leur protection contre les excédents de pertes, bien qu’elles leur permettent toutefois de transférer une part de leurs pertes à l'industrie de la réassurance.