Les concepteurs de la Norme canadienne sur la santé et la sécurité psychologique en milieu de travail sont satisfaits de la percée de leur document de travail.

Lancée en janvier 2013, elle a déjà été téléchargée à plus de 11 000 reprises, à travers le pays. Le profil des quelque 11 000 personnes qui l’ont téléchargée correspond en plus au profil type de la population canadienne, tel qu’établi par Statistique Canada.

« Nous avons atteint l’objectif que l’on voulait en établissant un cadre de référence pour appuyer les entreprises ayant des employés aux prises avec des problèmes de santé mentale. Elle indique aux entreprises ce qu’elles peuvent faire en ce sens. Elle vient aussi aider les employés qui veulent agir en dehors du cadre de leur entreprise. La norme vient ainsi faire le pont entre la recherche et les entreprises. On veut encourager le développement d’approches novatrices », a dit Daniel Langlais, coordonnateur de l'élaboration de la norme au Bureau de normalisation du Québec, lors du Rassemblement pour la santé et le mieux-être au travail, à la mi-mai. Il a aussi tenu ce rôle pour la norme Entreprise en santé.

Il n’y a toutefois pas encore de programme prévu pour faire vérifier par une tierce partie les actions mises en place par une entreprise, comme c’est le cas pour la norme Entreprise en santé.

Y a-t-il des plans pour attribuer une certification à la Norme canadienne sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, et ainsi la faire reconnaitre?

Roger Bertrand, président du conseil d’administration du Groupe entreprises en santé (anciennement connu sous le nom de GP2S), a révélé lors du Rassemblement que le Bureau de la normalisation du Québec s’y penchait et examinait la question. « Une telle reconnaissance verra peut-être le jour, mais ce n’est pas le cas, pour le moment. Pour l’instant, la norme doit être considérée comme une base de référence pour améliorer la performance d’une entreprise », a-t-il dit.