Aviva a récemment publié son bilan de mi-année et ses résultats à la somme des six premiers mois sont de meilleur augure que ceux de l’année passée à pareille date.

Au dévoilement des résultats, le nouveau chef de la direction d’Aviva Canada, Jason Storah, s’est dit confiant des bons rendements et n’est pas surpris qu’ils soient aussi bons.

« Nous sommes optimistes face au résultat du premier semestre. Nous sommes fiers d’être passés d’un ratio combiné de 104,6 %, en 2018 à 97,5 % cette année. C’est un premier objectif atteint grâce à une série de mesures adoptées pour stimuler un meilleur rendement. Nous avons élaboré un plan pour créer de la croissance et en suivant ce plan, nous obtenons de bons résultats jusqu’à présent », a-t-il dit en entrevue à FlashFinance.ca.

Au début de l’été, Aviva a annoncé une restructuration supprimant 1800 emplois d’ici 2021 à travers le monde. Cette mesure s’inscrit dans le plan de remise en selle de l’assureur. L’entreprise espère ainsi réduire les dépenses annuelles de 300 millions de livres sterling d’ici 2022.

De retour en selle

« Au cours du premier trimestre, nous avons mis en place notre stratégie, notre nouvelle structure et une meilleure optimisation de la gestion d’Aviva sur nos marchés clés, comme dans les secteurs d’assurance aux particuliers et aux entreprises. Nous avons revu notre tarification, nos critères de sélection et nos critères de souscriptions », indique M. Storah. Grâce à quoi, pour le moment, Aviva et, surtout, Aviva Canada sont sur la bonne voie.

« Nos résultats sont encourageants. Nous nous dirigeons vers nos objectifs 2020, même s’il faut continuer nos efforts. Aviva est deuxième sur le marché en assurance de dommages au Canada, nous devons agir en conséquence », dit-il.

Les changements climatiques sous la loupe

« Durant les premiers trimestres de l’année, la météo clémente a contribué à l’amélioration des résultats, mais ce n’est pas toujours le cas. Les changements climatiques provoquent différents évènements, qui sont parfois sans précédent, comme des tempêtes tropicales ou des tornades dans l’est du Canada et qui affectent les assureurs. C’est pourquoi il est nécessaire d’adapter nos pratiques et nos activités en considérant l’avenir et pas seulement en se basant sur les évènements passés », conclut le chef de la direction d’Aviva Canada.