La croissance économique au Québec ne sera que de 1,3 % en 2013, selon Stéfane Marion. La situation budgétaire du Québec ne laisse guère le choix au gouvernement de favoriser l’exploitation des ressources naturelles, ajoute-t-il. « Les ressources naturelles, c’est la pierre angulaire. Si l’on veut de la croissance, il faut les exploiter, sinon, il faut couper dans les dépenses de l’État. »
La révolution énergétique en cours aux États-Unis, notamment grâce à l’exploitation du gaz naturel extrait des gisements de schiste, bouleverse tout le marché de l’électricité. En même temps que le ministère des Finances souhaite augmenter le dividende d’Hydro-Québec pour équilibrer son budget, les exportations de la société d’État vers les États-Unis vont assurément diminuer dans les prochaines années. L’économiste suggère à Hydro-Québec de prospecter de nouveaux clients plutôt dans les provinces voisines, et principalement en Ontario, où plusieurs centrales énergétiques sont désuètes.