Le premier semestre de 2021 a marqué une première liée au climat.
Dans son sommaire des catastrophes enregistrées au cours des six premiers mois de 2021, Aon révèle que, pour la première fois depuis ce recensement, des tempêtes hivernales ont été le principal moteur de pertes pour un semestre donné.
Des évènements majeurs en Europe et aux États-Unis ont causé pour 34 milliards de dollars (G$) de dommages, soit le plus haut total cumulé causé par des tempêtes hivernales. Parmi eux, on trouve les interruptions électriques majeures survenus en février.
En plus des deux principales tempêtes hivernales en Europe et aux États-Unis, Aon a enregistré sept autres séries de tempête ayant causé des dommages assurés de plus d’un milliard de dollars. Ces tempêtes ont été la cause de 85 % des dommages économiques enregistrés au cours des six premiers mois de 2021.
Un impact grandissant
Les tremblements de terre trônent au sommet des catastrophes naturelles coutant le plus cher à l’économie lors d’un premier semestre depuis le début du 21e siècle. Ils ont engendré une facture cumulée de 684 G$ depuis 2000. Ceux-ci trônent au deuxième rang des périls assurés les plus couteux pour les six premiers mois de 2021, avec une facture cumulée de 97 G$ pour les assureurs depuis 2000.
Ce sont les évènements météorologiques sévères qui représentent le péril le plus couteux pour les assureurs depuis 2000 lors des premiers semestres. Ils ont collectivement déboursé 301 G$ pour en couvrir les réclamations depuis le début du 21e siècle. Les dommages économiques qu’ils ont causés se chiffrent à 466 G$ depuis 2000, au troisième rang derrière les inondations, à 492 G$, dont 95 G$ étaient assurés.
Quant au péril hivernal, il se fait croissant, fait remarquer Aon. Il compte désormais pour 188 G$ de pertes économiques cumulées lors du premier semestre de l’année depuis 2000, dont 67 G$ de pertes assurées.