Vol retardé, embarquement refusé, bagage abimé : les compagnies aériennes qui volent dans le ciel du Canada doivent respecter certaines obligations minimales, sous peine de devoir verser des indemnités aux passagers importunités. Les barèmes sont définis par l’Office des transports du Canada (OTC) dans son nouveau Règlement sur la protection des passagers, dont la deuxième et dernière partie doit entrer en vigueur le 15 décembre prochain. Bien que ces pénalités offrent une garantie aux passagers, elles ne devraient pas faire d’ombre à l’assurance voyage non médicale.

Tout comme le Règlement, une assurance voyage non médicale couvre les problèmes liés aux bagages et aux retards de vol. Mais elle peut également inclure une couverture pour les voyageurs qui décident d’annuler leur voyage ou qui seraient blessés ou tués accidentellement lors de celui-ci, ce qui n’est pas le cas du Règlement.

Prenons l’exemple d’un trentenaire, Pierre, résident au Québec et effectuant un voyage de cinq jours dans le Tennessee, aux États-Unis, dont le cout total est de 1000 $. Pour 66 $, il peut souscrire un forfait d’assurance voyage non médicale auprès de Croix Bleue. Ce forfait lui offrira jusqu’à 1 000 $ d’indemnité en cas de bagages perdus ou retardés, jusqu’à 300 $ en cas de retard de vol dans le cadre du Service Sérénité, un montant illimité en cas d’interruption de son voyage, des indemnités équivalentes au cout de son séjour en cas d’annulation de son voyage et jusqu’à 300 000 $ en cas d’accidents survenus durant les cinq jours de son excursion.

Voici ce que Pierre pourrait obtenir pour le même voyage chez d’autres assureurs :


En complément

Le Journal de l’assurance publie dans son édition d’octobre un dossier complet sur l’assurance voyage. Quels changements y ont cours ? Comment les assureurs s’y adaptent ? Pour ne manquer aucun dossier du Journal de l’assurance, on peut s’y abonner en cliquant ici.

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