Les causes principales de sinistralité des bateaux restent les mêmes d’année en année. La cause première de sinistre rapportée est la collision au fond de l’eau.
« Les collisions sont souvent reliées à la température. Elles surviennent quand on a un été très chaud avec peu de précipitation. Les hélices et les moteurs des bateaux sont donc endommagés », explique Pierre Duchesne, coordonnateur en assurance des particuliers chez La Capitale.
Les vols complets de bateaux sont aussi une problématique pour les assureurs. Ces derniers rapportent que les vols se font principalement lorsque le bateau est sur une remorque.
« Certaines catégories de bateaux sont plus à risque. De 2008 à 2010, il y avait beaucoup plus de vols qu’aujourd’hui. On essaie de sensibiliser les clients à être prudents », dit la directrice d’April Marine Canada, Marie-Eve Paquette.
Les catastrophes naturelles et les dommages causés par les animaux sont également rapportés, mais sont moins courants au Québec. Les rongeurs peuvent trouver refuge dans les embarcations, par exemple.
« Si un raton laveur se réfugie dans un bateau pendant l’hiver, il pourrait donner naissance à ses bébés à l’intérieur du bateau et endommagerait les meubles et les accessoires. Il pourrait aussi endommager le câblage interne et la fibre de verre. Ça peut causer des dommages importants », précise Rola Nasser, directrice des opérations et développement des affaires de Pacific Marine.
Premier Canada Assurance a reporté peu de sinistres depuis son arrivée sur le marché québécois en 2017. « Nous avons eu beaucoup de précipitations, ce qui a évité les collisions avec le fond de l’eau. Pratiquement aucun cas de vol n’a été rapporté », affirme la directrice de Premier Canada Assurance au Québec, Shirley Gauthier.