Aviva Canada a enregistré une légère hausse de son bénéfice d’exploitation en 2018, un signe que les mesures correctives mises en place « portent leurs fruits », dit l’assureur. Pour l’exercice, le bénéfice d’exploitation s’est établi à 82 millions de dollars (M$), par rapport à 78 M$ en 2017.

Converti en livres sterling, le bénéfice d’exploitation s’est maintenu d’un exercice à l’autre à 46 millions de livres sterling.

 « Notre objectif commun consistait à stabiliser notre entreprise et nous y sommes parvenus. […] Le tracé est encourageant, mais nous avons encore un long trajet à parcourir, et nous devrons faire face à des obstacles comme un taux d’inflation élevé des sinistres, une complexité constante découlant de la règlementation sur les tarifs ainsi qu’une incidence accrue des sinistres de catastrophe et des sinistres importants sur le marché canadien », souligne le président et chef de la direction d’Aviva Canada, Colm Holmes.

Maintien du ratio d’exploitation combiné

Son ratio d’exploitation combiné en 2018 est demeuré pratiquement inchangé par rapport à 2017, atteignant respectivement 102,4 % et 102,2 %. Aviva attribue ce résultat aux pertes importantes liées aux évènements météorologiques, aux défis persistants en assurance automobile et aux couts liés à l’intégration des activités d’assurance de dommages de RBC Assurance, acquises en 2017, malgré une amélioration du développement de l’année précédente.

Aviva persiste à croire qu’elle sera en mesure de réduire son ratio d’exploitation combiné pour que celui-ci s’établisse entre 94 et 96 % en 2020. Pour y arriver, l’assureur a notamment obtenu l’approbation règlementaire pour des augmentations de taux en Ontario. Les hausses de 8,6 % dans le portefeuille Aviva et de 16,8 % dans le portefeuille des anciennes activités de RBC seront implantées au cours du premier trimestre 2019.

Collaborer avec le gouvernement

Il affirme également que la priorité d’Aviva Canada est d’offrir des produits d’assurance « durables et abordables », de même que de prioriser les besoins de leurs clients.

« Nous continuerons à collaborer avec le gouvernement pour mettre en œuvre la réforme du marché et des règlements d’assurance si nécessaire au Canada afin de réaliser notre ambition de diminuer le cout de l’assurance pour les consommateurs canadiens et d’offrir à ces derniers le plus vaste choix possible », conclut M. Holmes.