L'industrie canadienne des assurances de personnes s'engage, au nom des assureurs, à ne pas demander ni utiliser les renseignements issus de tests génétiques pour les propositions d'assurance vie de 250 000 $ ou moins, et ce, à compter du 1er janvier 2018.

Cet engagement, qui figurera dans le code sectoriel sur les tests génétiques de l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP), sera respecté par tous les membres de l'Association, affirme le communiqué dont le Journal de l’assurance a obtenu une copie.

Une réponse aux inquiétudes des Canadiens

« Cet engagement est pris en réponse aux inquiétudes des Canadiens relatives aux répercussions des résultats de tests génétiques sur la souscription d'assurance, a déclaré Frank Swedlove, président et chef de la direction de l'ACCAP. Quelque 85 % des polices d'assurance vie fournissent une protection de 250 000 $ ou moins. »

« Améliorer l’accès à l'assurance »

Les assureurs ne demandent pas à l'heure actuelle aux proposants, ni ne leur demanderont à l'avenir, de se soumettre à un test génétique ou de communiquer les résultats de tests génétiques qu'ils subissent après la souscription d'une police d'assurance.

« Les assureurs vie et maladie du pays aident les Canadiens à se protéger ainsi que leurs familles contre les répercussions financières d'événements inattendus. Notre objectif est de continuer de veiller à ce que tous les Canadiens aient accès à l'assurance à un prix équitable et raisonnable  », a ajouté M. Swedlove.