Si beaucoup a été fait pour promouvoir le rôle des robots-conseillers, ils ne remportent pas pour autant l’adhésion des conseillers en assurance vie. En effet, ces derniers ne comptent pas intégrer à leur activité ces conseillers virtuels, qui prodiguent sur Internet des conseils financiers partiellement automatisés.

photo_web_1781Selon une enquête menée sur plus de 300 conseillers par le groupe de recherche LIMRA, environ 70% des conseillers en assurance-vie déclarent ne pas être familiers avec les facultés des robots-conseillers. Le contraste avec les conseillers en placement indépendants est saisissant : 71% d'entre eux se disent familiers avec ces conseillers d’un nouveau genre.

« Cette dichotomie n’est pas surprenante puisque les robots-conseillers sont actuellement utilisés uniquement pour la gestion des investissements », note LIMRA.

Bien qu'ils soient mieux informés, cela ne signifie pas pour autant que les conseillers en placement aient l'intention d’introduire des robots-conseillers dans leurs propres entreprises. L’enquête de LIMRA a ainsi révélé que 8 conseillers en investissement sur 10 ne sont pas prêts à les intégrer à leur activité. Les conseillers en assurance vie sont encore moins enthousiastes, avec 90 % d’entre eux affirmant qu’ils ne comptent pas en faire une partie prenante de leurs affaires.

« Même si les robots-conseillers sont relativement nouveaux pour l'industrie, leur potentiel pourrait représenter une occasion idéale pour certains professionnels de la finance, et une menace pour d’autres », conclut LIMRA. « Les utilisateurs actuels de robots-conseillers sont généralement jeunes et plus orientés vers l’investissement. Pour les professionnels en services financiers, ils représentent aussi les clients de demain. Ceux qui comprennent cette technologie et qui l’intègrent à leur pratique ont une meilleure chance de conserver ces nouveaux investisseurs. »