Bien que la connaissance des plateformes des sociétés de courtage en ligne soit à la hausse, l’utilisation de ces sites est stagnante, selon le sondage annuel de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) et Pollara sur les investisseurs canadiens. L’IFIC a inclus, pour la première fois cette année, les investisseurs en fonds négociés en bourse (FNB) dans son sondage.

En effet, des 1 000 investisseurs canadiens interrogés, 71 % des investisseurs en fonds communs de placement ont dit connaitre les sites de sociétés de courtage en ligne, en hausse de 9 points par rapport à l’année dernière. Toutefois, l’utilisation stagne à 29 % des personnes qui connaissent ces sites, révèlent les résultats du sondage.

En revanche, 77 % des investisseurs en FNB sondés connaissent les sociétés de courtage en ligne et ceux-ci sont plus susceptibles d’en avoir fait l’essai (67 %). En tout, plus de la moitié des investisseurs en FNB ont utilisé le site d’une société de courtage en ligne, expose l’IFIC.

Un peu plus du quart (27 %) des investisseurs en fonds communs dit qu’il est assez ou très probable qu’il utilise les sites Web des sociétés de courtage en ligne. La probabilité grimpe à 63 % pour les investisseurs en FNB.

Ce sont les actions qui sont les plus susceptibles d’être acquises en ligne, tant par les investisseurs en fonds communs (74 %) que ceux en FNB (81 %). Viennent ensuite les fonds communs de placement (37 %) pour les premiers et les FNB (63 %) pour les seconds.

Les robots-conseillers n’inspirent pas confiance

L’utilisation des robots-conseillers stagne aussi chez les investisseurs en fonds commun. Malgré une hausse de leur connaissance de 9 points par rapport à 2018, passant de 23 % à 32 %, seuls 18 % d’entre eux disent avoir déjà utilisé les services d’un robot-conseiller. Cette proportion n’est pas beaucoup plus haute chez les investisseurs en FNB avec 25 % ayant déjà utilisé ces services, bien que 47 % disent les connaitre.

Même si la connaissance des robots-conseillers augmente, il n’en est pas de même pour la confiance envers ces services. Un investisseur en fonds commun sur cinq a confiance en les robots-conseillers, soit une baisse d’un point par rapport à l’an dernier et une chute de huit points depuis 2017. Pour les investisseurs en FNB, le taux de confiance se situe à 30 %.

Il est peu probable chez les deux types d’investisseurs qu’ils utilisent les services d’un robot-conseiller. Les investisseurs en fonds communs affirment à 16 % qu’il est probable qu’ils utilisent ces services et 18 % des investisseurs en FNB répondent la même chose.