Pour célébrer ses 25 années d’existence, le Journal de l’assurance vous présente 25 idées exclusives pour construire, dès aujourd’hui, l’industrie de demain.


Bruno Guglielminetti voit d’un bon œil l’émergence de nouvelles entreprises dans le domaine de l’intelligence artificielle à Montréal, où l’industrie des services financiers est aussi bien implantée.

« On a deux pôles qui sont là. S’il n’y a pas de maillage entre les deux, une forme de grappe qui se développe, ce sera une opportunité ratée, de part et d’autre. La perte sera plus importante pour les gens des services financiers et de l’assurance », estime-t-il.

Les actuaires sont les spécialistes de l’évaluation du risque. Les possibilités offertes par la numérisation des activités facilitent grandement leur capacité d’analyse. « On parle d’analyse faite presque en temps réel. Il faut quand même acquérir les données et les recevoir. Jamais il n’y aura eu autant d’information aussi précise sur le comportement de la société qu’il y en a aujourd’hui », dit-il.

Il rappelle que le besoin d’information dépend du contexte où évolue le consommateur. « Le client qui contacte son assureur à partir du téléphone ne cherche pas nécessairement la même information que s’il est assis devant son ordinateur et qu’il a un peu plus de temps. La même chose, s’il cherche avec son téléphone ou sa tablette, le contexte de la recherche n’est pas le même, tout comme le moment de la journée, s’il est à son travail ou s’il est tard en soirée », explique-t-il.

En analysant les données contextuelles, l’assureur pourra ainsi mieux connaitre les besoins de la clientèle et adapter son service en conséquence, suggère-t-il.  


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