Moody’s Corporation a acquis RiskFirst. Pour l’agence de notation, acheter cette fintech spécialisée en analyse des risques permettra à sa filiale Moody’s Analytics d’étendre sa portée.
Dans une transaction dont les conditions n’ont pas été dévoilées, Moody’s Corporation a acquis RiskFirst, une fintech qui offre des solutions d’analyse des risques aux secteurs de la gestion d’actifs et des caisses de retraite. L’acquisition permet à Mood’y’s Analytics, filiale de Moody’s Corporation, d’étendre son emprise en solutions d’analyse des risques dans le marché institutionnel.
Président de Moody’s Analytics, Mark Almeida a expliqué que la firme acquise se situe au cœur d’un écosystème qu’il privilégie : les activités d’achat de titres et de gestion des actifs. « Ajouter la plateforme PFaroe de RiskFirst à l’éventail des produits de Moody’s Analytics crée des occasions de croissance significatives, et démontre notre engagement à étendre notre portée ainsi que nos capacités pour la communauté des acheteurs et des détenteurs d’actifs », déclare-t-il.
RiskFirst propose aussi des solutions aux investisseurs institutionnels, qui s’adressent entre autres aux fonds de dotation, aux fondations et aux gestionnaires d'actifs. Moody’s Analytics note que les détenteurs d’actifs requièrent des outils technologiques de gestion des risques axés sur l’analytique, pour relever les défis croissants du financement et de la gestion du capital. PDG de RiskFirst, Matthew Seymour estime que fusionner l’étendue des activités de Moody’s Analytics à sa large base de clients permet d’accroitre les capacités de développement et de valeur ajoutée pour les gestionnaires du secteur des régimes de retraite.
Un apport multinational
La plateforme de RiskFirst soutient 3 000 régimes à prestation déterminée aux États-Unis et au Royaume-Uni, soit des actifs de plus de 1,4 billion de dollars américains (trillions en anglais).
Moody’s croit que l’acquisition aura un impact positif sur son bénéfice net par action en 2022, le temps d’amortir son achat. RiskFirst a généré 16,5 millions de livres sterling de revenus en 2018, soit l’équivalent de 27 millions de dollars canadiens, selon le cours des deux devises au 26 juillet 2016.