La Conference for Advanced Life Underwriting (CALU) a annoncé l’élection de Barry Pascal, un vétéran de l’industrie, à la présidence de son conseil d’administration pour 2021-2022.
Barry Pascal, qui est membre de la CALU depuis sa création (l’organisation fêtera son 30e anniversaire en 2022), affirme que la tradition sera maintenue : la CALU continuera de fournir des formations spécialisées à ses membres, et de militer en faveur de la justice fiscale et de discuter avec les gouvernements d’autres enjeux qui touchent ses clients et les propriétaires d’entreprises.
Celui qui compte plus de 38 ans d’expérience dans le secteur des conseils financiers et d’assurance avancés et qui est associé de Services d’assurance Bell Pascal, à Montréal, souligne à quel point il est important que la CALU continue de prôner une bonne politique publique qui protège la santé financière des Canadiens et favorise la croissance économique. « Nous sommes à la croisée des chemins à cause de la pandémie, dit-il. Notre gouvernement prendra des décisions qui se répercuteront sur les Canadiens pendant plusieurs années. »
Pour la justice fiscale
« Les entrepreneurs ne sont pas que les acteurs du milieu des affaires ou de l’économie : ils sont les acteurs de la reprise », a confié M. Pascal lors d’une entrevue avec le Portail de l’assurance. « Nous voulons soutenir nos clients. Vous savez que nous avons beaucoup parlé des règles fiscales concernant les transferts d’actions entre membres d’une même famille. Nous voulons que les règles du jeu soient équitables pour que les gens qui souhaitent vendre leur entreprise n’aient pas d’incitation à vendre en dehors de la famille. Laisser l’entreprise à de la famille, la vendre à un membre de la famille ou la vendre à un tiers, peu importe : il faut que les règles soient équitables. »
Au sujet de la loi fiscale
Cette question n’est pas abordée dans le plus récent budget fédéral, mais elle est toujours sur le radar des décideurs, dit-il. « Notre rôle, c’est d’être une ressource pour les législateurs, de pouvoir répondre à leurs questions et de tenter d’influencer les politiques de manière positive. Parfois, c’est rapide. Parfois, il faut être patients. »
Il fait remarquer que le projet de loi émanant d’un député C-208, qui vise à modifier la Loi de l’impôt sur le revenu (concernant le transfert d’une petite entreprise ou d’une société agricole ou de pêche familiale) et qui corrigerait justement ce déséquilibre, est à l’étape de la troisième lecture à la Chambre des communes. « Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes optimistes, ajoute M. Pascal. Il faut absolument que nous fassions tout ce que nous pouvons pour soutenir nos clients et les entreprises familiales du pays. »
Les soins de longue durée, un nouveau point de mire
La CALU indique que Barry Pascal et le reste du conseil se pencheront également sur l’approche canadienne en matière de soins de longue durée. « Les données démographiques le disent. La population vieillit, si bien que le fardeau du système public sera un jour trop lourd à porter. Nous voulons pouvoir compter sur des produits et des lois pour aider à combler ces besoins », ajoute-t-il.
Le recrutement, la diversité et la formation continue, toujours des priorités
Les priorités déterminées par d’anciens présidents du conseil de la CALU demeurent des priorités pour le nouveau président. « Nous voulons encourager les gens à devenir membres, dit M. Pascal. Nous voulons encourager les jeunes de l’industrie. Nous voulons encourager les femmes de l’industrie, et la diversité aussi. » Et il ajoute : « J’ai une passion pour l’apprentissage et la formation, pour la qualité des conseils. Nous allons continuer de fournir à nos membres des formations avancées pour rehausser la qualité des conseils qu’ils peuvent offrir à leurs clients. »