Selon Claude Paquin, président du conseil des gouverneurs du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ), les conseillers financiers auront une chance de briller auprès de leurs clients, compte tenu qu’ils poseront plus de questions sur leurs produits financiers.

photo_web_1964« L’Autorité des marchés financiers met l’accent sur la littératie financière et le nouveau modèle de relation client-conseiller, phase 2 (MRCC2) entrera bientôt en vigueur. Il y aura une plus grande transparence. Les gens poseront de plus en plus de question sur les produits financiers qu’on leur offre. Les conseillers financiers peuvent vraiment briller grâce à la valeur ajoutée de leur approche de planification globale », estime M. Paquin.

Le président du CFIQ pense que c’est justement la valeur ajoutée des conseillers qui a permis aux fonds communs de traverser la crise de 2008 la tête haute. « La majorité des fonds communs sont distribués par des représentants en épargne collective qui offrent des services. Ils ont travaillé très fort durant cette période pour inviter leurs clients à ne pas quitter le navire malgré les mauvais rendements. C’est une des raisons qui a fait passer l’industrie à travers la tempête », soutient M. Paquin.

M. Paquin dit ne voir que du positif dans MRCC2, qui instaure à partir du 15 juillet 2016 l’obligation de divulguer sur le relevé annuel des clients les frais des fonds communs. « Les conseillers qui voient MRCC2 comme une occasion de développement et qui sauront s’asseoir avec leur client pour répondre à ses questions comme un bon médecin de famille tireront leur épingle du jeu. »

Le président du CFIQ croit que le secteur des fonds communs croitra à l’avenir, de façon encore plus accélérée. Outre les facteurs qu’il a évoqués, il ajoute le fait que les fonds communs offrent une plus grande diversification et un accès peu couteux aux marchés financiers, y compris les marchés spécialisés.