AccèsConseil a acquis le cabinet de courtage Assurances C. Martel, établi sur la Côte-Nord. Et les nouvelles règles sur le courtage ont eu un certain rôle à jouer dans la transaction. AccèsConseil porte ainsi son volume de prime à plus de 50 millions de dollars.
« Pour les actionnaires, c’était important que leur entreprise demeure un cabinet de courtage avec les récents changements règlementaires. L’acquisition va leur donner accès à plus de marchés, qui leur permettront de conserver ce titre », explique Catherine Mainguy, présidente et directrice générale d’AccèsConseil, en entrevue au Portail de l’assurance.
Être le « cabinet de courtage principal » de la Côte-Nord
L’acquisition permet à AccèsConseil de consolider sa position dans la région de la Côte-Nord comme étant « le cabinet de courtage principal de la région ». Le cabinet a désormais des bureaux « de Portneuf à la Côte-Nord ».
Les deux actionnaires qui étaient impliqués dans les opérations d’Assurances C. Martel se joignent à AccèsConseil comme courtiers d’assurance. C’est d’ailleurs en partie le désir de délaisser l’aspect administratif d’un cabinet de courtage qui les a poussés à vendre. Quant à Clermont Martel, qui était jusqu’à tout récemment actionnaire du cabinet, mais n’était plus impliqué dans les opérations, il prend sa retraite, précise Mme Mainguy.
Le cabinet sera désormais connu sous le nom d’AccèsConseil Martel, « afin de s’assurer que les clients ne soient pas dépaysés par le changement ».
Pénurie de main-d’œuvre et relève
Qu’est-ce que l’acquisition d’Assurances C. Martel apporte à AccèsConseil ? « Des bras ! », souligne Mme Mainguy. La pénurie de main-d’œuvre se fait ressentir, dit-elle, et le cabinet va bénéficier de l’expertise et du professionnalisme des employés d’Assurances C. Martel dans la région.
Catherine Mainguy révèle d’ailleurs qu’AccèsConseil est en négociation pour conclure deux autres acquisitions prochainement. « Et j’imagine qu’il va y en avoir plus au courant de l’année. Plusieurs facteurs poussent les courtiers à vendre : l’industrie est vieillissante et le besoin de relève est présent », a-t-elle conclu.