L’Institut d’assurance de dommages du Québec (IADQ) a fait connaitre la composition de son conseil d’administration pour l’exercice 2020-2021.
Suzie Godmer, de l’expert en sinistre GPC, en sera la présidente. Elle succède à François Jean, de Hub Québec, qui aura agi bénévolement auprès de l’institut pendant 15 ans.
Mme Godmer sera secondée par Lisa Desgagne, de Northbridge, à titre de 1ere vice-présidente et par Alex Stringer, de BFL Canada, à titre de 2e vice-président. Deux nouveaux membres se joignent aussi au conseil, soit Jean-Philippe Rémillard, d’Intact Assurance, et de Mathieu Gagnon, de Vézina Assurance. Justin Potago a aussi terminé son mandat et demeurera actif auprès de l’institut à titre de formateur.
Ces nominations ont été entérinées le 15 juin, lors de l’assemblée générale annuelle de l’IADQ. Celle-ci s’est tenue virtuellement et a attiré une vingtaine de personnes, soit plus qu’à l’habitude, a souligné Michel Lacelle (en photo), directeur général de l’institut, au Portail de l’assurance.
Le conseil est aussi paritaire. Auparavant, il comptait plus de femmes que d’hommes, dit M. Lacelle. Il est aussi paritaire régionalement parlant, comptant autant de membres provenant du grand Montréal que de la région de Québec, a-t-il souligné.
Cours plus populaires
L’institut connait d’ailleurs du succès grâce au virtuel. La pandémie de la COVID-19 a obligé l’organisme à revoir ses méthodes pour dispenser ses formations, ses cours et ses évaluations, relate M. Lacelle.
Avant la pandémie, 65 % des cours de l’institut étaient dispensés à distance. La pandémie a fait passer ce taux à 100 %. À l’automne, 100 % de ceux-ci seront aussi dispensés, a révélé M. Lacelle au Portail de l’assurance.
Qu’en sera-t-il en 2021 ? L’Institut se penchera sur cette question au cours des prochaines semaines. M. Lacelle précise toutefois que des formations en entreprises se feront probablement en personne si des organisations le souhaitent.
La demande de cours et aussi été au rendez-vous, au point tel que l’institut a mis en place pour la première fois une session d’été. Celle-ci se fait de façon intensive en cinq semaines au lieu de dix. Elle s’est amorcée dans la semaine du 22 juin. Le tout a fait en sorte que l’institut a enregistré plus d’inscriptions qu’à l’habitude pour ces sessions du printemps, qui cette fois-ci combinent l’été.
« La pandémie nous a aussi amené à créer de nouveaux outils. Nous avons bâti des sessions de révision virtuelle, qui résument en deux heures les cours suivis par les gens », explique M. Lacelle.