De 2008 à 2018, près de 200 catastrophes majeures ont eu lieu au Canada, selon le Conseil des académies canadiennes.

« On travaille actuellement avec la division de la recherche climatique d’Environnement et changement climatique Canada pour développer les données climatiques futures qui nous permettront d’appréhender les changements climatiques [pour la rédaction des codes notamment]. On travaille aussi avec des ingénieurs pour savoir comment travailler avec ces données climatiques et pour améliorer la conception des bâtiments », dit Marianne Armstrong, gestionnaire de l’initiative bâtiments et infrastructures de base résiliente aux changements climatiques, au CNRC.

La même équipe responsable du portail DonnéesClimatiques.ca, une plateforme lancée par Environnement Canada à la mi-aout 2019, qui réunit des données météorologiques montrant, par exemple, les jours les plus chauds, les jours les plus froids ou la quantité des précipitations, et ce, pour toutes les régions du Canada.

Ce projet est presque terminé, a-t-elle dit. Mais comme la version 2020 du code national du bâtiment sera bientôt publiée, « on prendrait en considération cette initiative pour la prochaine édition des codes en 2025. Et ce serait vraiment à la commission de déterminer ce qu’elle veut en faire », a-t-elle dit.

Le CNRC peut, comme tout le monde, proposer des changements, mais à la fin c’est à la commission et aux comités de décider des changements. « Nous créons vraiment la base scientifique nécessaire pour permettre ces changements », a-t-elle ajouté.