À quoi ressembleront les rendements de l’industrie de l’assurance de personnes au cours des trois prochaines années, considérant la pandémie de COVID-19 que nous vivons actuellement ?

La firme de notation DBRS Morningstar s’est posée la question dans un rapport intitulée Assessing the Impact on Life Insurers' Financial Strength Ratings as the Coronavirus Crisis Unfolds. Ses analystes y abordent les perspectives de notation des assureurs partout sur la planète. DBRS Morningstar a déjà fait connaitre ses prévisions par rapport aux assureurs vie établis au Canada, dès le début de la crise, début mars.

Un risque pose particulièrement sur les assureurs de personnes, affirme les analystes de DBRS Morningstar. Qu’arrivera-t-il s’il y a une hausse significative des décès, advenant que la pandémie soit hors de contrôle ? Les bénéfices des assureurs en souffriraient, anticipe la firme de notation.

Les faibles taux d’intérêts qui persistent joueront aussi sur les rendements des assureurs, qui pourront moins étaler leurs portfolios d’investissement. Des baisses de frais, des rendements d’investissements, des revenus d’autres sources qu’en assurance joueront aussi sur leurs bénéfices au cours des trois prochaines années, estiment les analystes de DBRS Morningstar.

Des assureurs mieux capitalisés

Un facteur aidera toutefois les assureurs de personnes à préserver leurs bénéfices au cours de cette crise, affirment les analystes de DBRS. C’est que leur capitalisation est meilleure que celle qu’ils présentaient avant la crise boursière de 2008-2009, affirme-t-il.

« Il y aura toutefois plus d’emphase sur la capacité des assureurs vie à restaurer leurs niveaux de capitaux s’il jamais ceux-ci approchaient des niveaux minimaux exigés par les régulateurs. Cela pourrait justifier des pressions de notation négative si cela s’avérait », peut-on lire dans le rapport.

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