La situation aux États-Unis commence à se faire sentir hors Québec, notamment en Ontario, où les blessures corporelles génèrent des réclamations élevées.

Les primes pour les transporteurs allant en Ontario augmentent. Il est toutefois plus difficile de contrôler ces déplacements, comme il n’y a pas de frontière.

« Si un transporteur arrive à la frontière américaine et qu’il n’a pas de preuve qu’il est assuré aux États-Unis, les douaniers vont appeler les assureurs pour avoir une confirmation », explique la directrice transport et lignes personnelles chez April Canada, Patricia Desjardins. Un même transporteur essayant de se rendre en Ontario n’aura pas le même contrôle.

Le grossiste doit alors faire une enquête auprès des entreprises pour l’évaluation du risque. Il y a quand même des transporteurs qui trouvent une façon de détourner la procédure. « Il y a une nouvelle mode ces temps-ci où les transporteurs vont engager des chauffeurs ontariens qui sont basés au Québec. Toutefois, ils vont travailler plus souvent en Ontario qu’ici », remarque Mme Desjardins.