L’année 2019 a été la plus couteuse en termes d’indemnités versées par les assureurs au Québec depuis 1998, l’année où la crise du verglas a eu lieu, selon des données rapportées par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).

En tout, le BAC estime que 540 millions de dollars (M$) ont été versés au Québec seulement. Il s’agit d’un bond de 390 % par rapport à 2018. De ce total, les inondations printanières représentent 186 M$, alors que les tempêtes de vent et de pluie de l’Halloween représentent 189 M$. De plus, divers évènements de précipitations abondantes, de vents violents, de fonte de neige et d’inondations survenus entre janvier et mars ont accaparé 165 M$ du total.

À l’échelle du Canada, les dommages assurés ont totalisé 1,3 milliard de dollars (G$) en 2019, révèle le BAC. « En particulier, 2019 s’est classée au septième rang pour l’année des pertes assurées les plus élevées jamais enregistrées. Comme ce fut le cas en 2018, aucun évènement n’a causé à lui seul le montant élevé payé pour le règlement des sinistres en 2019. Les Canadiens et leurs assureurs ont plutôt subi des pertes importantes en raison d’une foule de petits phénomènes météorologiques violents d’un océan à l’autre », précise le BAC.

Appel aux gouvernements réitéré

L’organisme réitère son appel aux différents paliers de gouvernement « d’augmenter leurs investissements dans les mesures d’atténuation de l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et de renforcement de la résilience à leurs effets néfastes ».

« Le cout des changements climatiques pour les Canadiens, leurs entreprises et leurs gouvernements continue d’augmenter. Le BAC encourage tous les ordres de gouvernement à travailler ensemble pour réduire notre risque climatique collectif, en commençant par un plan d’action national pour faire face aux inondations », soutient Craig Stewart, vice-président, affaires fédérales pour le BAC.